Il fait froid, il fait gris, pourquoi ne pas se faire plaisir ?

Le temps gris et froid de cette fin de mois de Novembre peux avoir un impact sur notre moral. Nous recherchons alors de la douceur, de la chaleur, du réconfort. Le contexte sanitaire actuel n’aide pas à nous apporter tout cela. Tout est en place pour que la balance de notre bien-être soit en déséquilibre et que l’on voit la déprime pointer le bout de son nez. Au début de temps en temps, puis de plus en plus souvent si l’on ne fait rien pour rééquilibrer tout ça. Comment pouvons-nous donc satisfaire nos besoins dans les circonstances actuelles ?

Il est tout à fait normal de penser à la nourriture pour remplir ce rôle. En effet, les vertus réconfortantes des aliments ne sont plus à démontrer. Il est connu que les aliments les plus réconfortants sont également les plus caloriques. Olala, vous entendez déjà votre tête vous dire  » Attention, ce n’est pas bon pour ta ligne, tu vas prendre du poids ».
FAUX. Ce n’est pas parce qu’on s’autorise un aliment riche en calorie que forcément cela fera monter notre poids sur notre balance. 20kcal de pommes = 20kcal de cookies. Par contre, cela pourrait contribuer à rééquilibrer notre balance du bien-être. Et il est également bien connu que plus notre moral est bon, moins nous avons envie de manger pour nous réconforter.

Alors, est-ce que manger ce qui nous fait plaisir ne serait pas la clé pour diminuer nos envies récurrentes de manger ? 

Astuce micronutrition: Le tryptophane est un acide aminé essentiel qui aide à réguler, entre autre, l’humeur et la satiété. Comme le corps n’est pas capable de le produire lui-même, il est important de savoir quels aliments en contiennent afin de le fournir à notre corps. Et ça tombe bien, figurez-vous que le chocolat noir (70% ou plus) fait partie de la liste. Ce n’est pas pour rien que lorsque l’on n’a pas le moral, on a envie de chocolat. Quand je vous dis qu’il faut faire confiance à notre corps, s’il a envie de chocolat ce n’est pas pour rien.
Dans les autres aliments qui contiennent du tryptophane, il y a : la banane, les cacahuètes, les noix de cajou, les graines de tournesol, ou encore le poulet.

   

Quand alimentation rime aussi avec plaisir

 » Il ne suffit pas qu’un aliment soit bon à manger, encore faut-il qu’il soit bon à penser « 

Cette citation du célèbre anthropologue Claude Lévi-Strauss me parle beaucoup. Comme je l’évoquais dans mon article précédent, le plaisir est souvent tabou lorsque l’on parle d’alimentation « perte de poids ». Ou plutôt d’alimentation pour atteindre son poids d’équilibre, comme j’aime le formuler. Or, selon le Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids (GROS), pour trouver son poids d’équilibre, l’idéal serait d’écouter les signaux que nous envoient notre corps (faim, satiété). Et ce, les trois quarts du temps. Cela veut donc dire que le reste du temps, il est possible de se faire plaisir, sans que cela n’affecte notre poids. Génial non ?

Et c’est d’autant plus important de s’autoriser à se faire plaisir, qu’il intervient dans le mécanisme de rassasiement et du réconfort. Explications ci-dessous:

  • Pour être capable de détecter le rassasiement, qui va donc nous inciter à arrêter de manger, il faut avoir perçu du plaisir gustatif en mangeant. Car oui, quand le plaisir gustatif diminuera, voire disparaîtra, cela nous indiquera que nous sommes rassasiés.
    Donc comment savoir quand s’arrêter de manger si ce que l’on mange ne nous procure aucun plaisir ? 
  • Pour être réconforté par un aliment (par exemple par du chocolat lorsque l’on est triste), il faut que l’on soit en paix avec cet aliment. Si nous nous disons « J’ai besoin de ce bout de chocolat mais il va me faire grossir », alors le chocolat ne nous réconfortera pas.
    En effet, la dopamine, un neurotransmetteur, est sécrétée lors d’envie de manger émotionnelle. Si nous sommes en lutte contre cette envie ou si nous culpabilisons de manger, nous ne sommes pas réconforté, la dopamine continue d’être sécrétée, nous avons toujours envie de manger et c’est le cercle vicieux.
    Or, si l’on est ok avec le fait que cet aliment nous réconforte, nous fait du bien, alors le fait de le manger diminuera la sécrétion de dopamine et nous n’aurons donc plus envie de manger. Nous sommes réconfortés.

Alors, que pensez-vous maintenant de la notion de plaisir dans l’alimentation ? Désirez-vous l’intégrer dans vos prises alimentaires ?

Manger sainement ou manger pour trouver son poids d’équilibre ?

Outre le fait d’apporter des nutriments à votre corps, vous êtes vous déjà demandé ce qui guide votre alimentation ? Cherchez-vous à manger de manière saine ou est-ce dans l’optique de perdre du poids ? Est-ce pour trouver votre poids d’équilibre ou est-ce pour manger varié ?

Cette question ne m’était jamais venue à l’esprit avant d’approfondir le sujet des comportements alimentaires. J’ai souvent fait l’amalgame de ces deux notions qui en fait, sont très différentes. En effet, ce sont deux objectifs différents : je souhaite diminuer mon taux de cholestérol, je souhaite m’apporter des aliments de différentes couleurs, plutôt bio VS je souhaite être à l’écoute des besoins de mon corps et répondre ainsi aux signaux qu’il m’envoie. Vous voyez la différence ? Cela n’est pas si simple mais des prises alimentaires santé ne sont pas synonyme d’alimentation pour trouver son poids d’équilibre. Le plaisir fait partie de cette deuxième notion et est souvent tabou dans l’objectif de nourriture « healthy ».

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à regarder cette vidéo du Dr. Zermati, très instructive. Dans la formation que j’ai suivie, à Dijon, j’ai été formée à sa méthode. Donc si vous désirez en savoir davantage, n’hésitez pas à me contacter.

 

Le poids d’équilibre

Cette notion est pour moi importante mais pas toujours évidente à accepter. Des processus physiologiques sortant de notre contrôle le régissent. On a beau tout faire pour le modifier, notre corps mettra tout en œuvre pour le retrouver. Le simple fait d’avoir à l’esprit cela devrait nous permettre d’entamer une prise de conscience. « Et alors, si je fais un régime, cela est-il inutile? ».

Je serai catégorique sur la question : Cela peut même être pire! En effet, l’effet yo-yo des régimes n’est plus à démontrer, je pense que nous sommes tous passés par là.
– Pendant le régime: « Génial, j’ai perdu 5kg ».
– Un mois après la fin du régime : « J’en ai marre, j’ai pris 5kg de plus qu’avant le début de mon régime. Je suis perdu, je ne sais plus que faire. »
Et le cercle vicieux est enclenché. En effet, ce qui est important de savoir c’est que lors de cette prise de poids, en l’occurrence post-régime, notre corps va voir son nombre de cellules graisseuses se multiplier. A savoir que chaque personne à une capacité de multiplication de ces cellules différentes et que nous ne sommes donc pas tous égaux face à ce phénomène, qui est la plupart du temps irréversible. Et si l’on ne peut pas perdre ce nombre de cellules qui s’est ajouté à notre corps, alors notre poids d’équilibre s’en voit augmenté. On aura beau essayer un autre régime, se frustrer à nouveau, revivre ces sentiments de manque et de privation, on en sortira au final avec un vécu d’émotions désagréables en plus et une augmentation de son poids d’équilibre.

Sachant que, naturellement, ce poids augmente en fonction de l’âge (en moyenne, entre 20 et 60ans, les femmes gagnent 8kg et les hommes 12kg) et a une composante génétique (en d’autres termes, il est prédéterminé par nos gênes), voulez-vous vraiment prendre le risque de l’augmenter d’avantage en effectuant un ultime régime ? Moi j’ai dis stop et cela fait plusieurs années que mon poids est stable, tout en prenant du plaisir à manger. Me reconnecter à moi, arrêter les régimes et faire confiance à mon corps a été tellement libérateur que pour rien au monde je ne reviendrai en arrière.

Tout cela, et bien plus encore, n’est bien évidemment pas mis en avant par les nombreuses publicités prônant les régimes, les produits allégés et j’en passe. Et comme nous ne pouvons prendre des décisions éclairées que lorsque nous avons l’entièreté des informations en notre possession, cela me tenait à cœur de rédiger un article sur ce sujet.

Références:
Zermati, J.-P. (2011). Maigrir sans régime. Paris, France: Odile Jacob.
https://www.cliniquepta.com/est-ce-que-lon-peut-choisir-son-poids-le-principe-du-poids-dequilibre/

Partenariat #1 : Marine de Blum’nutrition

Le rééquilibrage alimentaire perte de poids compatible avec la vie de famille

Marine a réalisé un apprentissage d’assistante en pharmacie puis à travailler dans la formatrice d’adultes. A la naissance de sa fille en 2017, et plus précisément lors de la diversification alimentaire, elle désire développer ses connaissances au sujet de l’alimentation et se forme en tant que nutritionniste. C’est alors qu’elle créa, en 2019, son activité d’indépendante sous le nom de « Blum’nutrition« . Elle désire accompagner les mamans vers une perte de poids saine et durable grâce à un travail « sur l’assiette et sur l’état d’esprit » pour un résultat à long terme.

Son programme se déroule comme suit :

Marine désire 1) avoir un impact positif sur votre assiette, votre état d’esprit et votre poids, 2) prodiguer des conseils et des astuces concrets et 3) le tout sans régime.

Sa douceur, son professionnalisme et son humanité font d’elle une personne en or vers qui je vous conseille vivement de vous tourner si vous êtes une maman, désireuse de perdre du poids sainement (et donc sans régime!).

Pour plus de renseignement, n’hésitez pas à visiter son site internet ; https://www.blumnutrition.ch/