Infirmière de formation, je me suis rapidement rendue compte que je désirais travailler avec l’humain et non les gestes techniques. Je me suis alors orientée vers la psychiatrie, afin de pouvoir développer mes compétences relationnelles. C’est alors que je découvre le monde merveilleux des thérapies, où je développe des outils pour accompagner les gens dans l’affirmation de soi, le développement de l’estime de soi, la gestion des émotions ou encore la pleine conscience, tous tirés de la thérapie cognitive et comportementale (TCC).
Ma meilleure amie d’enfance a eu un rapport d’abord conflictuel avec la nourriture, puis harmonieux. Je constate rapidement qu’elle n’est pas la seule à être passée par une période remplie de restriction, frustration et culpabilité. J’ai alors envie d’en savoir plus sur cette thématique : lien entre notre corps, notre esprit, nos émotions. C’est alors que je réalise une formation d’un an, à l’université de Bourgogne à Dijon, intitulée « Psychologie et pathologie du comportement alimentaire ». C’est elle qui m’a permise de découvrir le monde fascinant de la psychonutrition, qui guide aujourd’hui l’approche que je te propose.
Je me suis ensuite formée en micronutrition et je suis régulièrement des formations continues en lien avec la thérapie de l’acceptation et de l’engagement (ACT). Pour le moment, j’en ai suivi une axée sur les compulsions alimentaires, une deuxième sur l’image corporelle et une troisième sur la gestion de l’hyperphagie.
Devenue maman fin 2019, je me suis rapidement rendue compte de la complexité que pouvait représenter le moment du repas. Je me posais régulièrement la question « Comment faire pour bien faire face aux comportements alimentaires de mon enfant? Comment l’amener à avoir un rapport sain face à la nourriture ? ». En parallèle de mes intérêts personnels pour le sujet, j’ai également eu de plus en plus de demande de consultation de la part de parents, perdu face aux comportements de leur enfant face à la nourriture. Je me suis alors formée dans l’accompagnement des enfants de 0 à l’adolescence, afin qu’ils développent des comportement sains à l’égard de leur poids et de leur alimentation.
Actuellement, je travaille aussi comme infirmière au Centre anorexie-boulimie (abC) à Lausanne (CHUV).