Repas de fête : Vague émotionnelle et cognitive

Alors comment s’est passé vos repas de fête cette année ?

Pour ma part, le même menu chaque année: fondue chinoise d’un côté et tourtière de l’autre. Mais qu’est ce que j’aime cette tradition. Cette année par contre, changement de programme au niveau du dessert. Je me suis mise à la confection de bûche de Noël (à retrouver sur mon compte Facebook et Instagram). Tous le monde était heureux et a adoré. Pour moi c’est le principal en ce temps des fêtes.

Mais qui dit repas de fête dit parfois avoir mangé plus que ce que notre corps avait besoin. Des inconforts digestifs peuvent s’en suivre, ainsi qu’une grande fatigue car oui, digérer demande de l’énergie! Mais notre sphère émotionnelle n’est pas en reste. Nous pouvons également vivre des montagnes russes émotionnelles post-repas de fête, souvent de type culpabilité: Culpabilité d’avoir trop mangé, de ne pas s’être écouté, de s’être resservi, d’avoir dérogé aux règles qu’on s’était fixées, etc. Et notre mental, lui, est aussi souvent bien présent : « Qu’est ce que je suis nulle d’avoir pris le dessert », « C’est sûr j’ai pris 5kg et je vais mettre des semaines à les reperdre », « En un repas j’ai foutu en l’air tous mes efforts des derniers mois », etc.

Alala encore et toujours ces histoires d’émotion et de mental. Et bien oui, c’est souvent l’une des raisons principales de notre mal-être interne. Et non, on ne peut pas prendre une baguette magique et les faire disparaître. Alors comment faire ? Il faut déjà accepter leur présence, comme je le développe dans mon article précédent «  »Facile à dire « Il ne faut pas culpabiliser » » https://harmonienutrition.ch/2020/12/15/facile-a-dire-il-ne-faut-pas-culpabiliser/ . Si à la suite des repas de fêtes vous ne vous sentez pas à l’aise avec votre corps, si vos émotions vous sont inconfortables, ne luttez pas. En effet, ce n’est pas agréable de ressentir toutes ces choses en vous mais plus vous allez lutter contre, plus vous aller les alimenter et les faire revenir au galop. Je sais facile à dire mais beaucoup moins facile à faire. Je suis passée par là. Il y a plusieurs années de cela, je mangeais la moitié des chocolats reçus, d’un coup, après les repas de fête. Et mon dieu qu’est ce que je culpabilisais. Aujourd’hui, en avant tous les outils en main pour vivre cette période de l’année plus sereinement, je peux me souvenir des repas des derniers jours comme des moments de joie plutôt que comme des moments d’angoisse.

Alors croyez en vous, on peux tous être serein face à ces repas de fête. Du moins face à notre rapport à l’alimentation. Le reste, c’est encore une autre histoire …

Et si vous doutez, n’hésitez pas à me contacter. On échange avec plaisir sur votre situation, avec bienveillance et authenticité. D’ici là, prenez soin de vous ♥

 

Facile à dire « Il ne faut pas culpabiliser »

Qui n’a jamais entendu quelqu’un lui dire « Tu ne dois pas culpabiliser, profites! » ? Et qui, comme moi, ne supportes pas cette phrase ? J’ai tout simplement envie de répondre, aux gens qui me disent ça : « Et alors j’en fais quoi de cette culpabilité qui est présente, que tu le veuilles ou non ? »

Je suis en train de suivre une formation pour approfondire mes connaissances sur les troubles de l’image corporelle. Et j’ai envie de vous partager une notion qui est, pour moi, très importante.

Plus nous allons lutter contre nos émotions, plus elles vont être au centre de nos préoccupations.

Et oui, ainsi va la vie.Et pourquoi n’arrivons nous pas à « simplement » passer à autre chose? La réponse réside sur le fait que nous avons deux cerveaux émotionnels :

1) Celui de la menace/ du stress, qui est souvent maladroit et qui est là pour résoudre le problème au plus vite.

2) Celui de la bienveillance/de l’empathie / de la gratitude et de la tolérance. Il ne peux s’activer que lorsque le cerveau du stress est calme.

Donc si nous luttons contre notre culpabilité en essayant « juste » de l’éviter, notre cerveau du stress restera en éveille et nous ne pourrons pas passer à autre chose et « juste » profiter.

La solution : Accepter que notre cerveau du stress se mette en route. Accepter de ressentir des émotions telles que la culpabilité. C’est le point de départ primordial pour pouvoir « passer à autre chose » naturellement, sans lutte, avec bienveillance.

Et vous, avez-vous déjà expériementé ce phénomène ?

 

Nos amies les calories

Qui n’a jamais regardé l’étiquette d’un paquet de chips ou de la plaque de chocolat afin de savoir combien de kilocalories (kcal) y était cachées?
Quand nous sommes dans une recherche de perte de poids, nous sommes souvent à la recherche de l’aliment qui nous fournira le moins de kcal possible. Et c’est normal. Pourquoi ? Tout simplement parce que notre cerveau est là pour résoudre les problèmes. Il est persuadé que notre poids est un problème et que la solution est de diminuer notre apport calorique.

Oui mais…

  • Les calories sont vitales pour notre bon fonctionnement. En d’autres termes, nous en avons besoin pour vivre. Certes pas en excès, mais il nous en faut quand même un certain nombre. Environ 2’000 pour une femme et 2’500 pour un homme. Deux tiers sont nécessaires pour réfléchir, digérer, respirer, maintenir notre température corporelle ou encore pour activer nos muscles (rappelons que notre coeur est un muscle). Le dernier tiers est dédié aux activités physiques.
  • Si nous tenons constamment un journal de bord de nos calories ingérées, sommes-nous vraiment connecté à soi ? Ecoutons-nous réellement nos besoins du moment présent ? Imaginons que nous nous sommes fixés une limite de 2’000kcal/jour mais qu’aujourd’hui, nous faisons un jogging d’une heure, que nous sommes stressé, que nous avons besoin pour notre bien-être psychologique de manger une plaque de chocolat ? Allons-nous nous restreindre à nos 2’000kcal ou allons nous prendre en compte la situation du jour et adapter selon nos autres besoins ? Pour ma part, j’aurai envie d’opter pour la deuxième réponse. Et je me sens tout de suite soulagée de m’autoriser cela pour aujourd’hui, je ne sais pas vous ?

Et les calories d’une pomme alors ?
Pourquoi ne cherchons-nous pas à savoir combien de kcal représente une pomme ? Pourtant, 1kcal de pomme = 1kcal de chocolat. On est d’accord, en terme de lipides ou encore en terme de glucides, les deux aliments n’ont pas le même impact sur notre santé. Mais en terme d’apport calorique et d’incidence direct sur notre poids, 1kcal de pomme est égal à 1kcal de chocolat.

Mais alors que faut-il prendre en compte dans le choix de nos aliments si ce n’est pas les calories ? Qui rappelons-le, est la solution qu’a trouvé notre ami le cerveau pour résoudre notre problème de poids (problème de poids qui sera peut-être résolu mais qui aura créé peux-être d’autres problèmes comme de la frustration, de la tristesse, un mal-être…?).
On en revient à une notion présente dans un de mes articles précédents: Voulez-vous manger sainement ou mangez-vous dans le but de trouver votre poids d’équilibre ? Et il est tout à fait possible que selon le contexte, vous me répondez la première réponse et que dans un autre contexte vous me répondez la deuxième. C’est humain et totalement sensé. Aucune réponse n’est à elle seule la vérité. Il faut prendre en compte la situation dans laquelle nous nous trouvons et se demander ce qui est important pour nous, au moment présent. Ainsi seulement, nous pourrons nous éviter du stress, de la frustration et de la culpabilité. Agir en fonction de son besoin sur l’instant et non en fonction d’une règle rigide, ça pour moi, c’est la clé du bien-être et de l’harmonie tête – corps – assiette.